Mon IL
IL était là, au bord de l’eau
Ça ressemblait à un Conte
Un étang, une belle vallée
J’étais assise à ses côtés
Sa peau attirait ma peau
Mais je suis restée vagabonde
Peu à peu IL s’est éloigné
I a soudain plongé
L a troublé l’onde
Une fois réunis se sont estompés
Se sont noyés dans les ronds d’eau
Et moi j’ai bu la tasse
Alors que je m’allonge
Ce Conte revient en songe
Il me semble qu’IL a froid
Je le serre dans mes bras
Mais IL n’est qu’onde filante
Une silhouette inexistante
IL me paraît si près de moi
Quand dans mon lit je le sens là
Mais IL n’est qu’ ombre hésitante
Le voile de ma voix tremblante
Je pense à lui avec bonheur
Car IL est encore en mon coeur
Je lui dis même que je l’aime
Et le caresse du M
De ma main
Tout en tenant la sienne
Je l’aime de la force
De mon initiale
Je l’M et je m’efforce
De ne pas être asociale
Ne définis pas bien les contours
De cet impalpable amour
Mais IL est ici, toujours
Tout près et avec moi
Même si quand j’ouvre les yeux
Je ne le vois pas